L’emailing, c’est dépassé non ?
On serait bien tenté de penser que désormais, pour passer l'information, tout se passe sur les réseaux sociaux, sur les services de chats en ligne ou même via les bannières ou le retargeting. Dans l’instant en sommes.
Dans les faits, la vérité est plus contrastée car les modes de communication se sont spécialisées et complexifiées. Quelle place reste t-il au bon vieil email dans tout celà ?
Faisons un bond dans le passé : Ancien eldorado de l’e-marketing à l'émergence des premiers sites d'e-commerce, l’e-mailing (ou courriel) a vite rempli les boîtes emails comme les touristes en été sur les pages du sud pour nous informer, en surabondance. Nous avions tous (oui, vous aussi), développé toute une technique d’évitement en vous créant des “boîtes poubelles”, voire en recyclant vos anciennes boîtes emails passées de mode afin de ne plus subir ces déferlantes de communication.
D’autre part, on a tous cette image de ces spams poubelles ou du phishing qui ont terni son image, pas très glam non plus.
Sur-sollicitation, courriel non-désiré et émergence de nouveaux modes de communication : L'emailing n’avait, il est vrai, que peu d’atouts il y a peu de temps.
Bienvenue dans notre quotidien
Puis le smartphone est arrivé dans nos poches, et avec lui, la facilité d’accès à nos boîtes-aux-lettres électroniques. Dans l’usage, on est désormais plus permissif puisque l’on peut tout traiter dans l’instant, à tout moment, à tout endroit. Elle est (presque) finie l’époque des 20 emails publicitaires qui vous attendent dès que l’on ouvre son laptop le soir en rentrant. Aujourd’hui, on regarde ses e-mails au fil de l’eau, du métro à la pause déjeuner au moment détente pendant la pause café.
Sachant que chaque personne regarde son portable environ 221 fois en moyenne par jour* (oui, vous avez bien lu). Avouez que les occasions de passer par sa boîte email sont nombreuses.
Alors au final, il est pas si intrusif que ça ce bon vieil email!
C’est d'autant plus vrai que les utilisateurs sont devenus de plus en plus matures, les règles de distribution et d’envoi plus drastiques ce qui nous évite aujourd’hui beaucoup d’emails poubelles, un regain qualitatif en quelque sorte.
“L’emailing, ça ne marche pas”
Encore une idée tenace !
Dans grand nombre de business model en B to B ou B to C, l’e-mail peut représenter un apport contributif au chiffre d’affaires d’environ 10-15%, voire davantage.
Evidemment, votre idée de l’emailing se résume à un design bricolé, envoyé n’importe quand à une base achetée à je-ne-sais-qui avec un titre PROMOTIONS bien accrocheur, (donc réussi par la même occasion à cumuler la majorité des erreurs à éviter), la performance risque de ne pas être au rendez-vous…
Ici comme dans tout levier e-marketing, l’essentiel sera de trouver le bon moment, pour envoyer un email à une personne qui ne s’y attend pas, de la surprendre avec un contenu beau et intéressant à la fois pour susciter le clic.
On peut décemment dire que le vieil email marketing est mort (de tout de façon personne n’en veut plus et personne le regrettera), vive le nouvel e-mailing : personnalisé, responsive design, scénarisé et bien pensé : avec lui, vous avez de belles perspectives de croissance!
Quelques pistes pour être plus performant
Voilà quelques principes génériques qui vous aideront à gagner en performance :
- Contrôlez régulièrement l’hygiène de votre base : nettoyez les emails erronés, relancez les inactifs “dormants”, black-listez les inactifs avérés.
- Trackez vos emailings avec des UTM en bonne et due forme, la data est essentielle pour progresser
- Segmentez vos bases : arrêtez le full-base à volo!
- Gérez la pression marketing : ne harcelez pas vos contacts et calez-vous sur votre fréquence d’achat pour les actions commerciales et sur vos fréquences de renouvellement produits pour les nouveautés.
- Evitez les Spamwords dans vos objets: Exit les Promotions, prix, gratuit, facile, urgent, exceptionnel, économiser, etc… Un peu de jus de cervelle pour trouver de beaux objets
- Ne négligez pas le design qui doit refléter votre marque et être au service de l’expérience utilisateur. Pensez responsive, responsive et...responsive (puisqu’on vous le dit)
- Elaborez des scenarii. Après tout ce ne sont pas que vos clients qui viennent, mais aussi vos prospects. Accueillez chaque inscrit et donnez-lui l’envie, l’opportunité de devenir client. Si cet inscrit est déjà client chez vous, fidélisez-le.
- Adaptez vos emails : Chaque cas est différent, chaque base a ses particularités, ses codes. Par exemple, une Newsletter qui a comme seul objectif de communiquer ne doit pas ressembler à une Newsletter commerciale.
- Personnalisez vos Newsletter. Si vous avez bien fait remonter la data, que vous utilisez les bons outils, vous saurez que vous avez une Newsletter bleue à destination de votre Segment A à faire partir lundi matin à 10H30 et une seconde rouge, moins graphique à faire partir le mardi soir à 18H00 pour le segment B
- Testez ! L’A/B testing prend ici aussi tout son sens, surtout si vous hésitez entre plusieurs design ou plusieurs objets.
Vous êtes perdus?
Vous trouvez l’emailing trop chronophage ? Trop compliqué ? Vous n’avez pas la fibre artistique ou n’avez pas tous les bons réflexes ? N’hésitez pas à nous contacter.