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5 erreurs classiques en E-commerce

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Ceyhun Kaplan, Chief Operating Officer
Le 6 avril 2017
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  • ecommerce

Lecture :8 minutes

L’e-commerce a ses codes, ses bonnes pratiques et tout un ensemble de rouages qu’il convient de dompter. Les sphères sont multiples et variées : technique, maîtrise des (innombrables) outils, e-marketing, logiques de vente, analyses, … et toutes les maîtriser est devenu une gageure, aussi, l’erreur est rapide et ses conséquences peuvent être rapidement impactantes.

Partant de ce constat, et sachant à quel point la gestion e-commerce peut se révéler complexe, nous vous livrons ci-dessous 5 astuces pour mieux appréhender votre quotidien d’e-commerçant :

Ne pas disposer d’une plateforme E-commerce adaptée

Si vous avez l’impression que l'on vous demande de gagner les 24H du Mans avec un tricycle, c’est probablement que votre plateforme e-commerce est sous-dimensionnée, même si vous pédalez très vite...
Disons le tout haut et sans adage : c’est sans nul doute votre outil de travail le plus important de part son rôle central et du fait que c’est celui que vous utilisez quotidiennement, ça vaut (vraiment) le coup de s’y attarder.

Au risque de vous décevoir, sachez qu’il n’existe pas de solution idéale (soupirs), elles ont toutes leurs défauts et leurs qualités. L’essentiel sera de vous munir d’une solution qui correspond à vos besoins et qui saura évoluer dans le temps et grandir avec votre activité.
Mais laquelle choisir?
Il en existe pléthore sur le marché, des modules de vente à implémenter sur un CMS comme Woo Commerce, Big Commerce ou Shopify, aux solutions non-natives comme Drupal jusqu’aux solutions natives e-commerce telles que Prestashop ou Magento jusqu’aux puissantes solutions Demandware ou Hybris... difficile de faire un choix éclairé. Nous nous pencherons sur ce sujet ultérieurement pour vous donner davantage d’informations en nous vous expliquerons pourquoi notre choix s’est porté sur Magento commerce. Vous pourrez néanmoins vous forger une première idée en regardant le très intéressant tableau de positionnement Gartner Magic Quadrant.
Vous l’aurez compris, c’est un choix déterminant.

 

Sous-estimer l’importance de la page produit

Votre service marketing pinaille sur la couleur de la police de la bannière de la Homepage alors que votre Direction trouve que des boutons en bleu lui donneraient plus de cachet ? (notez que malgré ces demandes, on les aime bien nos collègues). Et bien je vous dirais qu’importe! Votre business ne se situe pas là, il se concentre essentiellement au coeur des pages produits.
Alors changez la Homepage comme on vous le demande (bon en la gardant quand même présentable et qui se charge rapidement) et mettez le paquet sur la sacro-sainte page produit qui doit être réalisée aux petits oignons.
Respectez les best practices : de grandes et belles photos produits, un bon balisage de page impécable & prix bouton d’action mis en avant, des descriptions uniques et optimisées SEO et si possible du cross selling et de l'upselling.

Ne pas s’adapter au client

Votre site est beau, vos produits géniaux, vos photos extraordinaires et que dire de la phrase d’accroche, si catchy et bien pensée!
Mais pourquoi donc votre taux de transformation stagne à 0,5-0,7%? C’est pourtant logique : les visiteurs ne doivent pas être très doués ou bien c’est encore la faute de l’hébergeur, votre voisin de palier vous avait bien dit qu’il avait du mal à se connecter, ça aurait dû vous mettre la puce à l’oreille!
Que nenni, c’est certainement que votre site n’attire pas le bon public ou qu’un élément interne de votre (superbe) site phagocyte la conversion.
L’exercice le plus difficile sera de mettre vos avis de côté pendant un moment, de prendre du recul et de chercher les points d’amélioration à apporter car après tout, comme le dit l’adage : le client est roi.
Même si l’exercice peut se révéler difficile, jetez vos certitudes et intéressez-vous à vos clients, à leurs habitudes et besoins avec une attention toute particulière. Pour cela si vous en bénéficiez, appuyez-vous sur votre CRM via des études RFM, mais inspirez-vous également de vos réseaux sociaux et bien entendu de votre Analytics pour déceler les facteurs-clés de succès et les freins éventuels.
Pour définitivement abattre vos certitudes, rien de tel que de l’AB-Testing pour laissez vos visiteurs décider du meilleur choix à faire! Essayez, vous verrez la différence!

Se restreindre à un seul marché

Ne vous limitez pas!
Vous vous imaginez vendre uniquement à des femmes mais avez-vous pensé à vous adresser aux hommes qui voudraient faire un cadeau? (après tout il constituent 20% de vos visites mais seulement 2% de vos commandes).
Par moment, il suffit de relever la tête pour saisir des opportunités. Par exemple, si votre produit se vend bien en France, il se peut qu’il se vende tout aussi bien en Belgique où la Wallonie vous ouvre potentiellement 3.6 millions de clients supplémentaires, cela sans suer sang et eau pour adapter votre site avec quelques optimisations idoines. Si l’effort de traduction en langue anglaise n’est pas trop lourd à supporter, vous pourrez vous ouvrir à des marchés gigantesques, pour des coûts d’investissement maîtrisés.
Outre le caractère géographique, pour certains produits ou services, le passage du BtoB au BtoC (ou vice-versa) est également envisageable et vous permet d’augmenter votre bassin d’audience.
Ce ne sont que quelques exemples, il existera toujours de nouvelles possibilités.
Soyez curieux et saisissez-vous des opportunités.

 

Oublier d’analyser ses actions

On ne vous le répètera jamais assez : la maîtrise de la data est essentielle dans l’e-commerce! Naviguer à vue est le meilleur moyen de se fourvoyer.
Un suivi rigoureux de vos KPIs est un mal nécessaire pour vérifier le cap que vous vous êtes fixé et apparaît d’emblés comme une priorité. Mais ne vous arrêtez pas là : pensez systématiquement à mesurer, quantifier voire qualifier chaque changement.
Cela reposera avant tout sur un analytics bien configuré, de bénéficier (si possible) d’un plan de taggage et de bien préparer chaque action.

Prenons un exemple type : vous vendez des vêtements mode femme et vous avez enregistré d’excellentes ventes à la rentrée au travers d’une campagne multicanaux comportant une Adds Facebook, des Google Adwords, un partenariat avec 3 blogs modes, des posts sponsorisés sur Instagram et une réduction de 10% sur tout le site, qui plus est relayé par une belle Newsletter.

Cette campagne a nécessité temps et investissement et sans analyse à posteriori de la data vous n’en tirerez hélas aucun enseignement spécifique.
En traquant chaque événement, vous allez peut-être vous apercevoir que finalement la campagne Facebook n'était pas rentable, qu’un seul des blogs a été performant ou pire, ce n’est finalement que la combinaison Newsletter + remise de 10 points qui ont brigué vos ventes et que tous les efforts d’acquisition externes ont été vains.
Voilà quelques idées qui peuvent vous aider à bien gérer cette campagne en amont :

  • S’assurer que le pixel de tracking soit bien en place et fonctionnel pour Adds Facebook & Google Adwords,
  • Réaliser une campagne spécifique dans Google Adwords,
  • Rajouter par exemple un code promotionnel unique pour chaque blog avec un léger incentive pour estimer l’apport de chacun,
  • Réaliser un setup & une audience spécifique pour la campagne pour le ciblage Facebook & Instagram
  • Configurez bien vos UTM pour votre Newsletter

La finalité sera de pouvoir déterminer avec certitude si chaque action entreprise est performante et/ou rentable selon les critères que vous vous êtes fixés afin de capitaliser sur vos succès passés, améliorer vos actions et éluder les actions peu performantes.
Pensez ROI, vos efforts seront payants.

 

Conclusion

Il existe bien entendu bon nombre de points de vigilance à avoir, aussi si le sujet vous a plu et que vous voulez pousser le curseur, n’hésitez pas à nous contacter si vous avez d’autres questions.

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